Le sommet Russie-Afrique est l’occasion de revenir sur la lutte d’influence que se livrent Chine, États-Unis et Russie en Afrique. Se fait-elle uniquement au bénéfice des puissances étrangères ou profite-t-elle aussi à l’Afrique? Clément Nguyen, consultant en stratégie internationale, et Leslie Varenne, directrice de l’IVERIS, en débattent.
DEVELOPPEMENT – Vladimir Poutine a invité les dirigeants africains à un nouveau sommet international, le sommet Russie-Afrique, qui se tient à Sotchi le 24 octobre. Il sera co-présidé par Poutine et l’actuel président de l’Union africaine, le Président égyptien Abdel Fattah el-Sisi.
Le Kremlin a déclaré que son objectif était d’étendre la coopération russo-africaine dans les domaines politique, économique, technique, économique, culturel. Faut-il y voir autre chose? La lutte d’influence en Afrique entre la Chine, les États-Unis et la Russie est indéniable.
Certains y verront la porte ouverte aux ventes d’armes, à la prospérité économique pour les acteurs étrangers et les chefs d’État africains qui s’engagent.
Mais certains d’entre eux ont-ils de réels projets de développement économique pour les peuples africains? Qui a la meilleure stratégie?
Comment l’approche de l’Amérique diffère-t-elle de celle de la Russie ou de la Chine?
Les peuples de ces pays africains sont-ils même ouverts à ces présences étrangères après tant d’années d’ingérence, qui ont conduit à l’échec et au chaos? Que veulent réellement les peuples de ces pays africains?
Pour répondre à ces questions, Rachel Marsden reçoit Clément Nguyen et Leslie Varenne. Clément Nguyen est diplômé en politique de défense et sécurité, consultant en stratégie internationale et risque-pays, auteur de l’ouvrage «Le Dragon et l’Aigle» paru récemment aux éditions Bernard Giovanangeli. Leslie Varenne est directrice de l’Institut de Veille et d’Étude des Relations Internationales et Stratégiques (IVERIS) et spécialiste de l’Afrique.
Source : Sputnik