Après un rebond au mois de juin, la demande de pétrole en 2021 revue à la baisse par l’Agence internationale de l’énergie. En cause, la progression du variant Delta partout dans le monde. HYDROCARBURES – Une reprise des transports en juin, notamment dans l’aérien en Amérique du Nord et en Europe, a certes fait bondir la demande de 3,8 millions de barils jours par rapport à mai. Mais la deuxième moitié de l’année s’annonce plus morose que prévu à en croire l’organisation internationale. À cause de la progression de la pandémie, plusieurs pays gros consommateurs de pétrole, particulièrement en Asie, devraient « réduire la mobilité et l’utilisation de pétrole » au second semestre, selon l’agence. Une référence à la Chine où le ralentissement économique semble se confirmer. La hausse attendue cette année ne serait que de 5,3 milliards de barils jour, contre 5,6 précédemment. Offre excédentaire en 2022 ? Côté production de pétrole, la hausse progresse rapidement selon l’agence, qui partage les appréciations de l’organisation des pays producteurs de l’OPEP. L’offre a augmenté d’1,7 milliards en juillet grâce à la fin des coupes volontaires notamment. Cette tendance haussière devrait se poursuivre, selon l’agence. Les membres de l’OPEP et leurs dix alliés se sont entendus pour augmenter leur production de 400 000 barils par jour chaque mois. Au point selon l’agence que l’offre pourrait redevenir excédentaire en 2022. Maderpost / Rfi]]>
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