BAPTEME – L’hôpital Magatte Lô de Linguère reçu lundi 47 patients, tous souffrant d’intoxication alimentaire, après avoir dégusté du «lakh» (bouillie de mil) dans un baptême.
Les autorités hospitalières ont fini par déclencher le plan blanc.
Ce baptême à Linguère sera inscrit dans les annales de la commune ou, du moins, dans celles de l’hôpital Magatte Lô. En cette journée de repos, les blouses blanches ont reçu plus de patients que durant un mois.
En effet, c’était à croire que tous les chemins menaient à cette structure sanitaire de Linguère, une véritable ruée pour se sauver d’une intoxication alimentaire.
Ainsi, à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, les blouses blanches ont renforcé le personnel de garde, afin de contenir une forte affluence de malades. Ces derniers venaient, pour la plupart, du quartier Linguère Coumba 2 où se tenait un baptême chez la famille Sy.
Pris de vomissements, suivis d’une diarrhée persistante accompagnées de douleurs abdominales, les victimes ralliaient les structures sanitaires, comme le district ainsi que l’hôpital Magatte Lô où, selon les autorités de l’hôpital, les patients ont été reçus vers 16H. Une heure après, l’affluence était forte, puisque les victimes devenaient de plus en plus nombreuses. Fort de cette situation, les autorités sanitaires de l’hôpital ont déclenché le « plan blanc » qui permet de gérer les afflux massifs en rappelant l’autre partie du personnel pour appuyer le personnel de garde.
A l’hôpital, les malades sont admis à même le sol, dans les couloirs, sur des chaises pour recevoir des antibiotiques. Sur place, les infirmiers et aides-soignants faisaient des va-et-vient incessants dans l’enceinte de l’hôpital pour accueillir les patients qui étaient de tous les âges et de tous les sexes.
La tranche d’âge variait de moins d’un an à soixante ans. Contrairement au dernier cas d’intoxication qui remonte en 2015, cette fois-ci, même des hommes sont touchés. Les malades venaient seuls ou accompagnés pour être pris en charge.
Selon les premières informations recueillies, la cause est d’origine alimentaire, puisque le lait caillé servi dans ce baptême serait mal préparé. Et monsieur Camara, chef du service des Soins infirmiers, d’expliquer que la prise en charge a été bien effectuée, malgré des complications notées et qui sont liées, par exemple, à des chocs hypovolémiques. Et que la situation a été finalement maîtrisée vers 22H. Il finit par lancer un appel aux populations pour qu’elles fassent preuve de vigilance et de prudence au moment de préparer les aliments.
Source : L’Observateur