Une partie de l’opposition pense que si le Sénégal connaît aujourd’hui une 3e vague de Covid-19 due au Delta c’est à cause du président Macky Sall. Ce dernier, indiquent les opposants, a organisé des tournées à l’intérieur du pays alors que la pandémie est toujours là. COVID-19 – En réponse aux détracteurs du chef de l’Etat, El Hadji Hamidou Kassé, ministre conseiller en Art et Culture auprès du président Sall, estime que rien ne prouve la déclaration des opposants. « J’étais dans les tournées économiques mais aucun chiffre ni aucun fait ne vient prouver que ces tournées économiques ont créé l’explosion des cas dans notre pays. La vérité c’est que sur l’ensemble du territoire national le département de Dakar concentre plus de 70% des cas. Les régions intérieures c’est à peine 4 ou 5% réunis », a-t-il reconnu dans le Jury du Dimanche animé par Mamoudou Ibra Kane. Donc, de ce point de vue, dit-il, on ne peut pas dire que les tournées dans le département de Podor et dans la région de Matam, où il n’y a pas d’explosion de cas, ont été a été à l’origine de la 3e vague. Poursuivant ses explications, il ajoute : « si nous étions malades on aurait transmis le virus aux populations. Vous avez vu ces masses énormes qui ont accueilli le président de la République. Pour autant, nous sommes restés 7 jours et il n’y a pas eu de cas critiques dans ces régions-là ». « L’ÉTAT NE SOUHAITE PAS LES RASSEMBLEMENTS RELIGIEUX MAIS… » Toutefois, il estime qu’il faut féliciter le président Sall d’avoir très tôt compris qu’on est avec un virus dont on ne sait pas quand est-ce qu’il va quitter le monde. « Parce que quand il y’a un pays affecté de quel que continent qu’il soit tous les autres pays sont potentiellement affectés. Parce que c’est le mouvement des échanges, c’est la mondialisation. On ne peut pas empêcher la circulation des personnes et des biens », a aussi dit El Hadj Kassé. Il a rappelé par la même occasion que l’Oms a tenté de donner des explications précises sur la 3e vague. « Il y’a la lassitude des populations qui a créé un relâchement mondial. Il y’a aussi la pression des groupes anti confinement dans certains pays. Donc, on ne peut pas mettre en cause objectivement les tournées économiques parce qu’aucune coloration n’a été établie entre les deux phénomènes », a-t-il insisté. Par ailleurs, le ministre conseiller a abordé la question sur les rassemblements religieux. Pour lui, l’Etat ne souhaite pas les rassemblements mais notre constitution garantit aux communautés religieuses le libre exercice du culte. « Le souhait ne saurait primer sur ce qui a été constitutionnalisé. De ce point de vue, ce que l’Etat peut faire c’est d’entreprendre une démarche de conversation et c’est absolument sûr à mon avis que cela se fasse. Il faut une conversation avec tous les chefs religieux pour à défaut de supprimer les rassemblements, les fêtes religieuses au moins les amener à prendre des mesures pour le respect des gestes barrières », a-t-il dit. Avant d’enchaîner : « deuxièmement ; puisque maintenant on a le vaccin, il faut que le maximum de fidèles soit vacciné afin de réduire les potentielles explosions de la maladie. Et si les chefs religieux acceptent d’être vaccinés et qu’ils donnent l’exemple en public cela peut valoir à notre pays très rapidement des pas décisifs dans la lutte contre la maladie ». Maderpost / Emedia]]>
à la une
- Législatives anticipées 2024, 41 listes retenues par la DGE
- Présidentielle en Tunisie, Kaïs Saïed donné vainqueur avec 89 % des voix
- Législatives 2024, l’Etat peut faire une économie de 8 milliards avec les bulletins en petit format (DGE)
- Privés de salaire, les révélations d’un député
- Coupe de la CAF, le Jaraaf connait ses adversaires
- Sénégal-Malawi, Ismail Jakobs a finalement rejoint la tanière
- Liban, une sénégalaise morte sous les frappes israéliennes
- Le soutien du FMI au gouvernement et le retrait de Macky Sall des ”4P” à la Une