Les quotidiens parvenus à la rédaction Maderpost mettent en exergue l’ouverture de la session ordinaire de l’assemblée nationale, des sujets politiques et la réforme des modalités d’acquisition, d’utilisation et de gestion des véhicules administratifs incluant la location longue durée de véhicules.
REVUE DE PRESSE – « Le plus dur commence » titre l’Observateur, à propos de l’ouverture de session ordinaire de l’Assemblée nationale. Le journal souligne les « dossiers chauds qui risquent de plomber l’hémicycle ».
« Comme l’installation du président de l’Assemblée, la session unique ne sera pas de tout repos. Le vote du budget, l’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall, la destitution de Aminata Touré, sa proposition de Loi…seront fortement discutés », selon la publication.
L’Obs indique qu’ « avec le rééquilibrage des forces politique entre pouvoir et opposition (…), l’ouverture de la session ordinaire (…) s’annonce palpitante ».
Même son de cloche au quotidien Bés Bi Le Jour qui barre à sa Une : « session pas ordinaire » face aux « risques de blocage du budget ».
« C’est le spectre tant redouté. Au vu de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier et l’équilibre des forces entre le pouvoir et l’opposition, il existe de réels risques de blocage du budget 2023. En effet, les documents sur la loi de finances 2023 seront livrés aux députés ce matin. Ils auront 10 jours pour décortiquer les lignes budgétaires des ministères et différentes institutions de la République. Mamadou Lamine Thiam, président du groupe Wallu Sénégal, a déjà prévenu hier sur iRadio que l’opposition ne votera pas », écrit le journal.
Le Témoin rapporte sur les « nominations tous azimuts de responsables de son parti à la tête des sociétés nationales » et titre que « Macky apérise à tout-va ».
Enquête s’intéresse également à la politique et note que « la gauche en danger ». La publication rapporte que « depuis la perte de leurs têtes de gondole, le PS, l’AFP, la LD, AJ, le PIT sont plongés dans le coma ».
Après le téléphone et le logement, « l’Etat cible les véhicules administratifs », souligne Vox Populi.
L’AS renchérit et renseigne que « L’Etat a engagé une réforme en profondeur des modalités d’acquisition, d’utilisation et de gestion des véhicules administratifs, avec comme objectifs principaux de réduire les dépenses budgétaires liées à l’acquisition, l’utilisation, la réparation et l’entretien des véhicules administratifs, tout en faisant participer le secteur privé à la prise en charge des besoins de déplacement des structures de l’Administration en vue de rationaliser et d’optimiser son parc automobile».
La même source souligne que les innovations de la nouvelle réglementation portent, entre autres sur « la limitation de la liste des ayants droit aux véhicules de fonction ; la suppression de la catégorie des véhicules de service de l’Etat ; la suppression des véhicules pour nécessité de service et leur remplacement par une indemnité forfaitaire globale, nette d’impôts, attribuée à une liste très réduite d’ayants droit et le désengagement de l’Etat de l’entretien de la réparation des véhicules et de la mise à disposition de chauffeurs pour la conduite des véhicules détenus par cette catégorie de personnels ; l’allègement des différents parcs de l’Etat par des procédures spécifiques de réforme et de cession des véhicules ».
Le journal signale que Macky « a initié un programme de location longue durée de véhicules. Ces véhicules, rattachés au parc spécial de la présidence de la République, seront affectés aux membres du gouvernement et à certains responsables du Cabinet présidentiel affectaires de véhicules de fonction ».
Ce programme vise à « réduire les charges budgétaires de l’Etat et de rationnaliser la question des véhicules administratifs comme c’est déjà le cas pour le téléphone et le logement qui ont permis à l’Etat d’économiser des milliards ».
Selon Les Echos, Macky Sall « s’attaque aux véhicules de fonctions ».
L’Etat « va louer des véhicules pour le gouvernement et le cabinet présidentiel », dit Le Quotidien qui affiche à la Une : « Macky Sall met le frein ».
Dans sa livraison du jour, L’As met en exergue « les confessions glaçantes » de malades du cancer du col de l’utérus.
Le Soleil révèle que « 34% des terres sont dégradées au Sénégal ». Le quotidien national signale qu’à cause de la salinisation, des inondations et l’appauvrissement des sols, une grande partie des terres du Sénégal n’est pas cultivable. « Afin de faire face à un tel phénomène, un projet de restauration a été lancé, jeudi à Dakar, par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique ».
Maderpost