Le département de Linguère est l’une des zones les plus politiques du Sénégal. Cette tradition est aussi liée à l’histoire politique très riche du Djolof. « C’est à Yang-yang , ancienne capitale de « l’empire du Grand Djolof où Cayoriens , Baol Baol , Sine Sine , Saloum Saloum , Ndiambour Ndiambour et Walo Walo apportaient leurs impôts deux fois par an , le jour du Nouvel An musulman (Achoura ou Tamkharit ) , et le jour de la naissance du prophète Mohamed (PSL) »
TRIBUNE – Comme le mentionne Mansour Bouna Ndiaye, fils du dernier roi du Djolof dans son ouvrage intitulé « Le prince qui croyait à la démocratie ».
Le dernier roi du Djolof était aussi membre du Conseil Colonial après avoir hérité du trône. La structure a été créée par le décret du 4 décembre 1920. Dans son ouvrage intitulé « Sénégal, histoires des conquêtes démocratiques », El Hadji Ibrahima Ndao rappelle : « le Conseil Colonial est formé de 20 membres élus par l’ensemble des citoyens français de la colonie et de 20 membres élus par les chefs de province et de canton ».
En 1922, Bouna Ndiaye siégeait au côté de Michel Sanque (maire de Dakar), Henri Louis Guillabert (Président du Conseil Colonial), Mbakhane Diop (fils de Lat Dior), Bour Sine Coumba Ndofféne Diouf, de Pape Guéye Fall (Secrétaire général du Conseil Colonial) entres autres notables et dignitaires.
Yang –Yang reste la capitale du Cercle de Linguère jusqu’au retrait volontaire de Bouna Alboury Ndiaye du trône du Djoloff en 1935 nous informe son fils, Mansour Bouna Ndiaye.
Ce dernier, ancien maire de Louga, intronisé maire honoraire de ladite localité le 02 décembre 2007 raconte : « En 1946, mon père, Bouna Alboury , fut contacté par la chefferie traditionnelle pour être leur candidat aux élections législatives contre Léopold Sédar Senghor , avec l’appui du gouvernement français. »
L’homme à la cravate de Commandeur des Arts et des Lettres décernée par le président de la république du Sénégal, Me Abdoulaye Wade (2007), pour avoir sauvé le patrimoine historique de Yang Yang, ancienne capitale du Djolof fondé en l’an 1252 par Ndiandiane Ndiaye, d’ajouter : « Bien certain de la victoire, mon père fit échouer cette tentative colonialiste ».
Il envoya une lettre à son meilleur ami Abdou Salam Kane, Chef de province du Damga à Matam qui fut chargé de la mission depuis Paris où il était de passage de retour de la Mecque pour convaincre mon père. » Dans la lettre de Bouna Ndiaye à son ami de la Province du Damga, à en croire son fils , on peut lire : « Je n’autorise personne à mettre mon nom sur la liste des candidats .Les députés Lamine Guéye et Senghor savent déjà que je ne désire pas avoir un mandat politique ».
Les chefs de canton vont prendre le relais avec cette nouvelle réorganisation de l’administration coloniale. Le ministre Djibo Leyti revient dans son ouvrage « Un petit berger au service de la république et de la démocratie » sur les chefs de canton car ayant vécu chez celui de Ndienguel à Thiél dans le cadre de ses études primaires : « Cette réalité de la vie socio-culturelle et de l’entourage du chef de canton à Thiél était aussi celles des autres chefs de canton du Djoloff ».Il y ajoute dans le même ouvrage : «Toute l’organisation administrative reproduisait celle de la conquête coloniale qui , maintenant les « provinces » du royaume du Djoloff , les avait simplement érigés en entités administratives confiées à des personnages qui , de près ou de loin , avaient pactisé avec le colonisateur .Ils étaient en réalité les prolongements du pouvoir colonial ».
En 1960, avec l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, les cantons sont supprimés et remplacés par les Arrondissements. Ainsi, certains chefs de canton ont été nommés selon leur niveau d’études et d’autres seront tout simplement remerciés par les nouvelles autorités.
L’enfant de Thiargny nous fait découvrir le premier représentant du Djoloff à l’Assemblée territoriale qui est le cousin de son tuteur , chef de Canton : « En octobre 1955, je débarquai à Thiél , chef-lieu du Canton , dirigé par un parent éloigné , marié plus tard à une de mes cousines, fille ainée du frère de mon père .Pour autant , le Chef de Canton , Monsieur Boydo Lobé Ka , cousin du premier représentant du Djoloff à l’Assemblée territoriale du Sénégal , Boucar Boydo Ka , ne sera pas mon correspondant. C’est une tante à ma mère, ma demi-grand-mère qui sera ma correspondante à Thiel. »
D’autres hommes politiques originaires du Djollof vont émerger. Ils occuperont de hautes fonctions dans la nouvelle administration. C’est le cas de Maguatte Lo. Il s’est distingué par sa fidélité au premier président de la république du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, surtout pendant la crise politique de 1962 l’opposant au président du Conseil de Gouvernement, Mamadou Dia.
Parmi les quatre députés qui ont été arrêtés sur ordre de Mamadou Dia, président du Conseil de Gouvernement, pour interdire le vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale figurent Maguatte Lo de Linguère, Abdoulaye Fofana, Ousmane Ngom, et Moustapha Cissé. Ils étaient considérés comme les meneurs de l’opposition contre le gouvernement du président Dia.
Jeune collégien à l’époque , Djibo Leyti Ka , originaire du Djolof , dans son ouvrage intitulé « Un petit berger au service de la république et de la démocratie » nous livre son témoignage dans le chapitre consacré à son cursus scolaire et universitaire : « Deux mois plus tard (après mon arrivée à Dakar ) , en décembre 1962 , alors que j’étais en classe de 6éme à l’école Papa Guéye Fall, la crise politique éclata et dura trois jours , les 15 , 16 , et 17 décembre 1962. Elle se dénoua par l’arrestation du Président du Conseil de Gouvernement, Monsieur Mamadou Dia. Je m’en souviens encore parfaitement à cause de trois faits qui m’ont marqué :
– Le restaurant universitaire, où les familles d’étudiants prenaient leurs repas, n’avait pas fonctionné pendant les trois jours que dura la crise ;
– Monsieur Magatte Lo, qui était député de Linguère et que je prenais pour un lion, fut arrêté dès les premiers jours de la crise .C’était une catastrophe pour nous, originaires de Linguère et qui lui étions attachés.
– Je me trouvais le 17 décembre au milieu de l’après-midi, devant le domicile de Monsieur Lamine Gueye, président de l’Assemblée nationale .Sortant du palais présidentielle par la porte centrale pour regagner son domicile à quelques mètres de la présidence, entouré de plusieurs militaires, le Président Lamine Guéye était visible de loin par sa taille. »
Djibo Leyti Ka logeait à la Cité Universitaire chez son correspondant Daouda Sow, son oncle maternel. Ce dernier s’apprêtait à soutenir sa thèse de doctorat en médecine.
El Hadji Ibrahima Ndao nous informe dans son ouvrage « Sénégal, histoires des conquêtes démocratiques : « Dès le 19 décembre 1962, Senghor forme un nouveau gouvernement, de 13 ministres et de 5 secrétaires d’Etat, marqué par la récompense des principaux meneurs de la fronde contre Mamadou Dia et qui avaient été arrêtés , à savoir : Abdoulaye Fofana, ministre de l’Intérieur ; Magatte Lo , ministre de la Fonction publique et du Travail ; Moustapha Cissé , secrétaire d’Etat à la présidence chargé des affaires réservées ».
Parmi les nouveaux hommes de l’UPS élus à l’assemblée nationale figure Daouda Sow. C’était après les élections législatives et présidentielles du 1er décembre 1963.
Le 18 mars 1965, Senghor réajuste son gouvernement, Maguatte Lo occupe ainsi le poste de ministre de l’économie rurale. Son nom figure aujourd’hui au fronton du nouvel hôpital de Linguère, construit sous le magistère du maire Habib Sy, ministre d’Etat et responsable politique du parti démocratique sénégalais sous l’égide du président Abdoulaye Wade.
Dr Daouda Sow sera le secrétaire général de l’Union Régionale de l’UPS de Louga. Il occupera des postes de responsabilités dans le gouvernement socialiste. Il fut nommé ministre de l’information. Il a été également le président de l’Assemblée nationale du Sénégal. Il fut un des véritables dignitaires du parti socialiste.
Un autre fils du Djolof, Djibo Leyti Ka, neveu de Daouda Sow connaitra une évolution fulgurante au sein du parti socialiste où il a commencé à militer surtout à l’Université. « Pendant vingt ans, j’eus l’honneur et le privilège de siéger dans le « saint des saints », le Bureau politique, où je côtoyais des hommes illustres » rappelle Djibo Leyti Ka dans ses mémoires. L’enfant de Thiargny y ajoute : « C’est en 1976, au cours du Congrès de décembre, l’UPS devint le Parti socialiste, s’apprêtant à intégrer l’Internationale socialiste, que je fus élu secrétaire à la Jeunesse au moment où je venais d’être appelé au Cabinet de Léopold Sédar Senghor comme Conseiller technique, adjoint au Directeur de Cabinet, qui était Moustapha Niasse ».
Djibo Leyti Ka venait de Saint Louis où il était l’adjoint au Gouverneur pendant quatorze mois qui lui ont permis de « vérifier sur le terrain concret les théories économiques apprises à la Faculté ».
Le jeune socialiste sera promu dans la foulée Directeur de Cabinet du président Léopold Sédar Senghor. Et comme il aimait à le rappeler : « Aux côtés du président Léopold Sédar Senghor, à la direction du Cabinet, je me trouvais, en réalité, dans une nouvelle école, celle de la vie, où j’ai appris comment travailler ».
Djibo Leyti revient largement dans son ouvrage intitulé « Un petit berger au service de la république et de la démocratie » sur la grande école senghorienne : « En effet, le Président Léopold Sédar Senghor est lui-même une véritable Ecole :
– l’Ecole de l’organisation et de la méthode.
– l’Ecole de l’endurance au travail ;
– l’Ecole de la ponctualité, avec une grande capacité d’écoute ;
– l’Ecole de la tolérance et de l’attachement aux vertus de la patience ;
– l’Ecole où servir l’Etat est un sacerdoce avec ses exigences de transparences et d’intégrité. »
Et c’est Djibo Leyti Ka, directeur de Cabinet du président de la république qui avait préparé la lettre de démission du président Senghor de ses fonctions de président de la république du Sénégal comme il le rappelle dans ses mémoires : « Le 18 décembre 1980, à la fin de la séance quotidienne de signature de courrier, à 18h 30 mn, le Président me demande de préparer, avec Jean Pierre Hoss, Conseiller Juridique, sa lettre de démission, à remettre au premier président de la Cour Suprême, le 31 décembre 1980, à 11h ».
Le président Senghor avait fait la confidence à son directeur de Cabinet de son intention de quitter le pouvoir et de se faire remplacer par le premier ministre. Djibo Leyti Ka de nous dire que « c’était en une fin d’après-midi de mai 1980. Il me répéta cette décision, avec force détails, le 14 novembre 1980, à Lisbonne, où il participait à une réunion de l’Internationale socialiste, dont il était un des vices –présidents depuis l’admission du Parti socialiste du Sénégal au sein de la grande famille socialiste, en 1976. »
Après cet épisode, Djibo Leyti Ka occupera des postes clé dans les différents gouvernements du nouveau président, Abdou Diouf (Information, Communication / Plan et Coopération / Education Nationale / Affaires étrangères / Intérieur).
« Le 02 janvier 1981, je fus nommé Ministre de l’Information, des Postes, Télécommunications, et des Relations avec les Assemblées. » écrit Djibo Leyti Ka dans son ouvrage intitulé « Un petit berger au service de la république ».
Le ministre socialiste a réussi ses missions selon plusieurs observateurs de la vie politique. Il a eu aussi une ouverture sur l’international en étant non seulement ancien directeur de Cabinet du président Senghor mais aussi ministre des Affaires Etrangères à une période cruciale où le Sénégal occupait les fauteuils de la présidence de l’Organisation de l’Unité Africaine (devenue U.A) et de l’Organisation de la Conférence Islamique, avec deux grands Sommets qui se sont tenus à Dakar voyant les grands hommes de la Ummah Islamique et d’Afrique défiler à Dakar.
« Ministre des Affaires Etrangères d’un pays aux ressources limitées mais au poids diplomatique non négligeable, il ne m’a cependant pas été possible d’accomplir d’autres tâches particulièrement importantes au moment où le Président sénégalais assumait la présidence en exercice, tout à la fois, de l’OUA, de l’OCI, de la CEDEAO, et du G15 » déclare Djibo Leyti Ka en retraçant son parcours politique. Jamais, auparavant, le Sénégal n’avait exercé tant d’influence sur le plan diplomatique.
Mais l’homme qui conduisait tous ces dossiers va devoir quitter le gouvernement ultérieurement pour des raisons politiques. « Des considérations d’ordre politique, voire politicien, propre au système en vigueur ne me permirent pas de poursuivre cette mission au service de la république » explique l’ancien directeur de Cabinet du président Senghor.
Le dernier poste qu’occupera Djibo Leyti Ka sous le magistère d’Abdou Diouf, est le ministère de l’Intérieur. « Je quittai le gouvernement le 15 mars 1995 à la surprise quasi générale, tant au sein du régime socialiste que de la classe politique, où des hommes qui n’étaient pas dans le même parti que moi, comme Landing Savané, s’en étonnèrent. » rappelle Djibo Leyti Ka.
S’inscrivant dans ce même ordres d’idées d’explication de cette division née au sein du parti socialiste, l’enfant de Thiargny précise : « Les observateurs , à l’intérieur et à l’extérieur du pays, analysèrent mon départ du gouvernement comme une décision purement politique, liée aux contradictions internes au Parti socialiste, où chacun savais que j’animais un « courant rénovateur », opposé à la refondation , conduite par Ousmane Tanor Dieng qu’Abdou Diouf avait décider de mettre à la tête du Parti socialiste . »
Il lança par la suite cette phrase : « Qu’importe notre destin ne s’arrêta pas au 15 mars 1995 ». Le Congrès sans débat de 1996 sera la goutte d’eau de trop. Ainsi, Djibo Leyti démissionna du Bureau politique du parti socialiste après vingt ans de présence.
Mansour Bouna Ndiaye de Louga qui s’est dit victime lui aussi d’injustices au sein du parti socialiste avec parfois des confiscations de ses victoires pendant des renouvellements revient dans ses mémoires sur ce fameux congrès : « Mais les vrais problèmes commencèrent avec des grandes fractures nées du Congrès sans débat qui installa Monsieur Ousmane Tanor Dieng aux commandes du PS, au détriment de responsables qui se sentaient plus situés historiquement et mieux implantés à la base. Djibo Ka et Moustapha Niasse, deux poids lourds politiques, qui revendiquaient la légitimité de leur héritage senghorien et une plus grande responsabilité, quittèrent le PS. Le premier nommé démissionna alors que le second nommé fut exclu. Ils emportèrent avec eux de grands pans du PS».
Et Djibo Leyti Ka d’ajouter : « Aussi, les divergences entre les deux visions, les deux conceptions du Parti, restèrent-elles au centre de toutes les discussions internes et en dehors du Parti, jusqu’au congrès du 30 mars 1996, où le débat fut tranché par Abdou Diouf dans un congrès où il n’y eut point de débats. L’opinion le débaptisa « Congrès sans débats ».
Vingt-trois rénovateurs notifièrent au président du PS leur démission à travers une lettre datée du 31 mars 1998.
Djibo Leyti Ka, ses camarades démissionnaires et ses alliés se présentèrent aux élections législatives du 24 mai 1998.
« L’ouverture de la campagne électorale, à Kaolack, fut un coup de tonnerre, par la mobilisation exceptionnelle dans une ville où depuis le BDS, le PS n’avait jamais été ébranlé, malgré l’apparition fulgurante du PDS, qui y tint son premier Congrès en 1976. Nous avions choisi d’ouvrir la campagne électorale à Kaolack pour démontrer au « puissant » secrétaire aux Finances et à l’Administration, Maire de la ville, Monsieur Abdoulaye Diack, que les idées, la vision, et le projet du Renouveau étaient partagés par la ville, son fief ».
Le Renouveau continue de s’affirmer comme la nouvelle force politique selon son leader avec « une démarche nouvelle » en cristallisant « les aspirations des Sénégalais au Changement ». C’est l’effervescence partout où les rénovateurs passent des villes aux villages. « Le meeting de clôture de notre campagne, à Dahra Djollof, fut l’apothéose, et confirma l’adhésion massive de toutes les couches de la société au Projet du Renouveau. » se félicite le démissionnaire du Parti Socialiste.
Ainsi, la liste URD (Union pour le Renouveau Démocratique) obtient un score honorable de 13,21 % avec onze (11) députés, dont neuf (9) à la proportionnelle et les deux autres au scrutin majoritaire, dans le département de Linguère. Ce fut une défaite historique du parti socialiste dans le Djolof où il régnait en maitre. Mais les militants socialistes ont préféré suivre le chef de file du courant rénovateur, originaire de Thiargny dans le Djolof des profondeurs.
L’Assemblée nationale compte désormais trois groupes parlementaires. C’est la première fois depuis l’indépendance : Il y’a le Groupe Socialiste, qui existait depuis 1963, le groupe libéral (qui existait depuis 1978), le groupe Liberté –Démocratie et Progrès (constitué de l’URD, de la LD/MPT et du RND).
Malgré cette percée à deux ans de la présidentielle de février/ mars 2000, le Renouveau était conscient que cette présidentielle « ne serait pas encore celle de son candidat ». Son soutien au président Abdou Diouf au second tour du 19 mars 2000 a été fatal pour sa formation. Certains analystes ont parlé de la descente aux enfers.
Ce qui ne plaisait pas au leader du Renouveau. Il sera ressuscité en 2004 par « une alliance stratégique » avec le parti démocratique sénégalais. Djibo Leyti Ka sera élevé au rang de ministre d’Etat au même titre que son collègue du PDS, Habib Sy qui était maire de Linguère pendant cette période. Djibo Leyti occupera les postes de l’Economie Maritime, et de l’Environnement. Il a cheminé avec le président Abdoulaye Wade jusqu’en 2012, date de la perte du pouvoir.
« Le petit berger que je suis à un cheminent à la fois ordinaire et singulier. Il a appris à écouter, à entendre, à comprendre, à commenter, et à relativiser. Tout au long de mon parcours, à la fois si court et si long, suivant la volonté de Dieu, je ne me suis jamais dérobé devant les difficultés et les épreuves rencontrées que, grâce à Dieu, j’ai pu surmonter. Des erreurs, j’en ai commises, mais je n’ai jamais été capable de nier la vérité, de prendre ce qui ne m’appartient pas », martèle Djibo Leyti Ka dans son livre intitulé « Un petit berger au service de la république et de la démocratie ».
Djibo Leyti Ka est un véritable homme d’Etat. L’enfant de Thiargny a marqué pleinement la vie politique sénégalaise
Ousmane Mangane
Journaliste
Oussoumangane85@gmail.com
Maderpost