Autant en emporte le gaz. Non pas dans les gazoducs, puisque nous ne sommes pas encore á la phase production, mais par l’inhalation de lacrymogènes irritant yeux, narines, œsophage, poumons, peau pour les allergies de contact.
Mais là n’est pas le propos, même si tout nous ramène au gaz, au pétrole et aux pétrodollars.
Une perspective à ne pas écarter, à moins de ne rien comprendre aux nouveaux enjeux politiques, nationaux et internationaux. Depuis la découverte des hydrocarbures et l’annonce de la sortie des premiers barils de pétrole et gaz liquéfié.
Quand il s’y ajoute la géopolitique, et la ceinture de feu djihadiste, le cocktail explosif pend forcément au nez. Attendant de nous sauter à la figure d’autant que tout est fait pour.
Comment, en sommes-nous arrivés, à nous faire déborder, par ce que tout le monde voyait venir, depuis février 2021.
Quand tout partait, d’une grave accusation de viol et menace de mort, d’une jeune masseuse, sur l’opposant le plus en vue, en l’occurrence El Phénoméno Sonko.
Nous n’avons pas plus avancé depuis, non pas dans le dossier judiciaire qui suit son cours, mais la gestion intelligente, d’une situation puérile, aggravée par la mort violente de 14 personnes et des dégâts matériels estimés á plusieurs milliards FCFA.
Et pour ne rien arranger, comme s’il fallait en rajouter, on me dira que c’est le principe de la spirale, le même El Phénoméno a remis une couche, dont il aurait bien pu se passer.
Cette accusation de détournement contre Mame Mbaye Niang concernant le Prodac, une brèche ouverte dans sa garde.
La politique n’étant pas une affaire d’enfants de choeurs, son plus farouche adversaire, qui n’en demandait pas tant, sur la forme et dans le fond, a sauté sur l’affaire. Faisant migrer le duel Macky/Sonko à Sako Ousmane et Van Mbaye Niang. Du pain béni pour ceux qui ne veulent pas du champion des jeunes à présidentielle de 2024.
Laissant d’autre part, le Code électoral finir le travail, en l’article L29, qui interdit d’inscrire sur la liste électorale, tout individu condamné pour crime, ou condamné à une peine d’emprisonnement sans sursis, ou à une peine d’emprisonnement avec sursis, d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, entre autres.
Une histoire d’ouf, comme seuls les politiques savent en trouver, pour fiche dehors les adversaires les plus redoutables, voire les plus craints.
Reste à savoir dans quelle grande démocratie, un leader politique adulé, se fait éliminer de la course présidentielle, sur la base d’une condamnation á une peine d’emprisonnement avec ou sans sursis de plus d’un mois pour diffamation, injures à moins que ce ne soit pour faux et usage de faux. Ce qui changerait tout.
Mais n’allons plus vite que la musique. La justice n’a pas tranché, pas encore.
Un conseil, remettons le masque sans oublier le vinaigre ou le Coca sans pub aucune.
Maderpost / Charles Faye