Le Congrès mondial sur la biodiversité de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’est ouvert, vendredi 3 septembre à Marseille, en France. Plus de 5 000 participants sont inscrits, contre 15 000 espérés, en raison de la Covid-19. La participation des pays en voie de développement sera réduite, faute notamment de vaccins.
BIODIVERSITE – La protection de la nature sera au cœur des débats afin de définir les priorités en vue de la COP15 biodiversité prévu, en Chine, en avril 2022. Il est ainsi attendu l’adoption d’une motion visant à “vivre en harmonie avec la nature”, à l’horizon 2050.
L’UICN, la plus grande organisation de protection de la nature réunit ONG, représentants de gouvernements et entreprises pour plancher sur la manière de protéger la biodiversité. L’amer constat est déjà fait : la biodiversité s’effondre, avec jusqu’à un million d’espèces animales et végétales menacées de disparition, selon les experts de l’Onu. La nature “décline plus vite que jamais dans l’histoire humaine”, avertissaient les experts de l’ONU, dès 2019.
Un million d’espèces animales et végétales menacées de disparition à cause du changement climatique
Un déclin, souvent qualifié de “sixième extinction de masse”, qui met en péril les conditions même de l’existence humaine sur Terre. Comme le montre également la multiplication de catastrophes liées aux effets du changement climatique, lui aussi causé par l’activité des hommes, tempêtes, inondations, sécheresses, incendies…
“Nous faisons face à des défis immenses. Nous voyons le climat changer avec de graves conséquences pour nos sociétés. Nous voyons disparaître la biodiversité et la pandémie frapper nos économies, nos familles, notre santé. Et nous savons que tous ces défis sont liés à notre comportement humain”, a lancé le secrétaire général de l’UICN, Bruno Oberle, dans des propos repris par l’AFP.
Maderpost / Emedia