Les quotidiens de ce lundi 19 juin, parvenus à la rédaction de Maderpost, tirent principalement sur la liberté de la presse, mais aussi , des sujets politiques tels que la menace de la saisine de Cour Pénal International (CPI) après les violentes manifestations constatées du 1er et 2 juin.
REVUE DE PRESSE – L’éditorial intitulé « Face au montre, vivre ou péril ?! », a été largement mis en vedette par les journaux. En effet, la coordination des associations de presse, (CAP) dénonce les « emprisonnements ciblés de journalistes, les agressions violentes et répétées contre le groupe Walfadjri… ». « Nous sommes tous des prisonniers du monstre de nos malheurs et de ses exécutants », fulminent les acteurs de la presse qui appellent à « densifier la lutte pour le respect de nos droits fondamentaux avec les moyens légaux à notre disposition », arguent -ils.
A la suite des violentes manifestations du 1er et 2 juin, « Mimi engage Macky », nous dit SudQuotidien. En conférence de presse samedi dernier, l’ancienne première ministre indexe la responsabilité du président de la république dans les émeutes qui ont suivi le verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr. Selon Aminata Touré, « la Cour Pénal Internationale a compétence à l’égard des crimes visés par le statut de Rome sur le territoire du Sénégal ou par ses ressortissants », lance-t-elle. Contre la menace de poursuite à la CPI, Seydou Gueye, ministre et porte-parole du parti présidentiel (Alliance pour la république), affirme que c’est « impossible » et parle « d’agitation politique » .
« La saisine de la CPI fait trembler », publie à sa Une Walfquotidien. Après les événements de mars 2021 et surtout des 1er et 2 juin, le débat tourne au tour de la cour pénal Internationale, d’après la publication, « Juan Branco présente jeudi prochain ses preuves qu’il déposera devant la juridiction ». Cette dernière, selon l’ancienne ministre de la justice, Aminata Touré, a le pouvoir de s’auto saisir. Par contre, Sidiki Kaba, ministre des forces armées, qualifie de « fanfaronnade » les menaces.
« L’ordre des avocats tape du poing sur la table », remarquent les Echos. Le conseil fustige ainsi le sort de certains de ses membres qui ont été empêchés de rencontrer leur client Ousmane Sonko, l’ordre appelle au respect de l’exercice de la profession en toute liberté et la levée de toute mesure qui entraverait cela.
L’Observateur place le curseur aux parties politiques, « les hors-la-loi ». Au plan constitutionnel comme législatif, les partis politiques sénégalais sont soumis à des obligations qui les exposent à des sanctions, dont la dissolution. Selon le professeur Maguèye Kassé, il y a un problème d’application, « l’Etat viole lui-même, la loi sur les partis politiques ». Cet avis est partagé par un autre constitutionaliste qui affirme, « si on faisait respecter les obligations, on n’aurait pas aujourd’hui plus de 300 partis politiques au Sénégal », précise-t-il.
Sur un autre sujet, Bés Bi (le jour) fait le portrait d’une maladie « sang » répit, « drépanopsychose », édite-t-il. A l’occasion de la journée mondiale de la drépanocytose célébrée ce 19 juin, le quotidien recueille le témoignage d’une mère dont l’enfant est née avec la SS de la maladie, « une épreuve due à une erreur médicale et qu’elle endure avec courage et dignité », nous dit-il.
Le quotidien national est préoccupé à la médiation africaine dans le conflit Russo-Ukrainien, « Poutine ouvert au dialogue » et salue « une approche équilibrée » et reste ouvert à des pourparlers, souligne-t-il. En revanche, les présidents africains, reçus par le président de la Russie, samedi 17 juin, à Saint-Pétersbourg, « le continent africain milite pour un climat de dialogue entre les parties », renseigne le Soleil.
Football, « le Sénégal peut-il inquiéter le Brésil ? », se demande Stades. Les « Lions » accrochés par le Bénin (1-1) à Cotonou samedi, en éliminatoires de la CAN-2024, essaieront de tenir tête mardi face au Brésil, qui sort d’une large victoire face à la Guinée (4-1). Selon le directeur sportif du Jaraaf de Dakar, Cheikh Sidy Ba, estime que les « Lions ont les moyens de faire douter la Seleção », rapporte le quotidien du sport.
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