La phase 1 du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta) suit son cours normal. Hier, mercredi 20 septembre, le Dg de BP a fait le point de l’état d’avancement du projet gazier Grand tortue/Ahmeyim aux acteurs de la société civile, des représentants du ministère du Pétrole et des énergies (Mpe), de sociétés partenaires comme Petrosen, Kosmos Energy et SMH.
HYDROCARBURES – La compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole connue sous le nom British Petroleum (BP) a révélé que les travaux du « projet de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), Grand Tortue Ahmeyim (GTA) sont achevés à plus de 89% ».
Par la même occasion, la société renseigne que les équipes travaillent actuellement pour assurer un raccordement et une intégration fluides, afin de rassembler toutes les pièces en un seul méga-projet prêt pour la production de gaz.
Sur ce, le Directeur général de BP Sénégal, Massaer Cissé de préciser ceci : « Depuis la découverte du champ gazier transfrontalier GTA en Mauritanie et au Sénégal, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires tels que Petrosen, Kosmos Energy et SMH, pour faire de ce projet une réalité ».
Il ajoute : « Ce projet représente une opportunité transformative pour le Sénégal, avec des retombées positives sur la création d’emplois, la croissance économique, et la sécurité énergétique. En tant qu’opérateur GTA dans le pays, nous assumons notre responsabilité en matière de transparence et de responsabilité dans le secteur extractif sénégalais ».
Il a tenu ces propos lors d’une rencontre de partage d’information et de sensibilisation des acteurs sur les enjeux dudit projet qui a réuni plusieurs acteurs de la société civile, des représentants du ministère du Pétrole et des énergies (Mpe), de sociétés partenaires comme Petrosen, Kosmos Energy et SMH.
M. Cissé fait savoir que BP a pris conscience du rôle clé joué par la société civile nationale dans la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur extractif et dans la diffusion d’informations exactes sur le projet Gta auprès du public, en particulier auprès des communautés locales.
« Plus spécifiquement, au Sénégal, nous sommes officiellement membres du Groupe multi partite (Gmp) du Comité national de l’Itie. Au cours des trois prochaines décennies, nous espérons voir la Mauritanie et le Sénégal devenir des acteurs mondiaux du gaz naturel liquéfié (Gnl), apportant prospérité et développement tant au niveau local que national. Aujourd’hui, cet atelier de dialogue est une occasion précieuse de partager les avancées du projet Gta avec la société civile.
Le 18 septembre dernier nous avons tenu un forum similaire avec la société civile à Saint-Louis. Nous reconnaissons que votre voix est essentielle dans la promotion de la bonne gouvernance et de la responsabilité dans ce secteur c’est pour cela que nous sommes ici pour vous fournir des informations actualisées sur le projet, notamment en ce qui concerne le contenu local, la chaîne d’approvisionnement, le développement de la main-d’œuvre locale, les investissements sociaux et la gestion de l’environnement », a-t-il poursuivi.
Massaer Cissé de rassurer en précisant que BP et ses partenaires s’engagent « à livrer le projet Gta de manière sûre et durable et en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires ».
Yahya Badiane, représentant du ministère du Pétrole et des énergies a rappelé que depuis la découverte du pétrole et du gaz, l’Etat du Sénégal a engagé une large concertation avec les différents acteurs. Et que c’est dans ce cadre que s’inscrit cette rencontre organisée par BP pour échanger avec la société civile.
M. Badiane, dira que l’objectif est d’asseoir une exploitation pétrolière et gazière transparente. Beaucoup d’initiatives ont été prises pour accroître ce niveau de conscience vis-à-vis des communautés et des organisations de la société civile pour montrer les bonnes décisions que l’Etat est en train de prendre conformément à la Constitution et relatives aux ressources pétrolières qui appartiennent au peuple. La société civile peut appuyer l’Etat à mener la réflexion pour plus de transparence et de redevabilité ».
Maderpost / Sud quotidien