Le Sénégal est classé 9ème à l’Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (Iiag) 2022. C’est ce que révèle le rapport de la Fondation Mo Ibrahima publié la semaine dernière, rapporte Le Soleil dans sa parution du jour.
GOUVERNANCE EN AFRIQUE – « Avec un score de 62, 4 points sur 100, le Sénégal se classe à la 9ème place sur 54 pays africains en gouvernance globale en 2021 », souligne le journal sis à Hann. Le Sénégal se classe juste derrière la Namibie, le Ghana et l’Afrique du Sud. L’Île Maurice occupe la première place suivie des Seychelles et de la Tunisie. Au pied du podium arrive le Cap-Vert suivi du Botswana. Le Maroc ferme le Top 10.
Le Sénégal est 3ème en Afrique de l’Ouest derrière le Cap-Vert et le Ghana. Publiée depuis 2007, l’Iiag évalue les performances de 54 pays africains en gouvernance au cours des dix dernières années.
La Fondation MO Ibrahim définit la gouvernance comme la fourniture de biens publics dans les domaines politiques, social, économique et environnemental que chaque citoyen est en droit d’attendre de l’Etat et que tout Etat est tenu d’offrir à ses citoyens.
L’Iiag 2022 couvre les dix dernières années (2012-2021) et les données proviennent de 47 sources, auprès desquelles sont recueillis 265 variables, regroupées en 81 indicateurs. Ces derniers sont organisés en 16 sous-catégories et quatre catégories que sont Sécurité et Etat de droit ; participation ; Droits et inclusion ; fondement des opportunités économiques et développement humain.
Ils composent le score de gouvernance globale. Les scores quantifient la performance d’un pays pour chaque indicateur de gouvernance, exprimée sur 100.
Avec 62, 4 points sur 100, le score de gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré ces dix dernières années (2012-2021) / + 1,5) Ces progrès ont, toutefois, ralenti au cours des 5 dernières années (2017-2021) + 0,2), lit-on dans les colonnes de Le Soleil.
Depuis 2012, le score du Sénégal s’est amélioré dans trois des quatre catégories, à savoir Sécurité et Etat de droit, fondement des opportunités économiques et Développement humain. Il a, toutefois, diminué dans la catégorie Participation, Droits et Inclusion en raison d’une régression dans les sous-catégories Participation, Inclusion et Egalité et Parité, renseigne la même source.
Maderpost / Mamadou Ba