À l’issue du 2ème Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique (Dfs-2), les chefs d’État et de gouvernement du Sénégal, du Rwanda, de l’Algérie, et de l’Égypte, partenaires techniques financiers et représentants du secteur privé, ont fait une déclaration commune sur le financement des infrastructures sur le continent. Bés bi en propose quelques grandes lignes.
DAKAR 2 – « Nous notons que l’approche intégrée des corridors du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (Pida) est fondée sur l’intégration régionale des infrastructures et, par conséquent, invitons les États membres et les communautés économiques régionales à inclure les projets du Pida dans leurs plans et budgets de développement national et à lier le développement des infrastructures nationales aux infrastructures régionales et continentales. Nous appelons les Etats membres à intégrer les projets Pida dans leurs priorités nationales. Nous saluons les progrès réalisés depuis le premier Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, notamment l’avancement significatif sur les 16 projets présentés. Nous accueillons la mise à jour du label de qualité du mécanisme de prestation des services pour la préparation des projets afin de tenir compte de la résilience climatique et des infrastructures vertes dans la mise en œuvre des projets de corridors économiques en Afrique ».
Appel au secteur privé
« Nous appelons les Etats membres, en coordination avec Auda-Nepad et les Communautés économiques régionales à renforcer les systèmes d’atténuation des risques pour accélérer l’investissement privé et à renforcer le climat des affaires. Nous appelons le secteur privé, les investisseurs institutionnels (…) à venir investir dans les projets Pida. Nous appelons les investisseurs et les partenaires techniques et financiers à soutenir les États membres de l’Ua dans la collecte des ressources nécessaires pour que ces projets deviennent bancables… Nous exhortons les partenaires techniques et financiers, les banques multilatérales de développement (Bmd), les Institutions financières de développement (Ifd), les fonds de garantie et le secteur bancaire à assouplir les conditions de financement, notamment la réduction des taux d’intérêt, le relèvement du plafond de l’endettement et du déficit budgétaire. Nous saluons l’initiative de l’Alliance pour les Infrastructures vertes en Afrique (Agia) lancée par l’Ua, la Bad et Africa50, ainsi que d’autres partenaires et qui vise à accélérer la transition net zéro du continent. Nous appelons à la création, au sein de l’Auda-Nepad, d’un fonds fiduciaire multi-donateurs alimenté par les Etats membres de l’Ua avec des contributions des partenaires de développement… ».
Maderpost / Emedia