Devant le groupe de travail de l’examen périodique universel (EPU) du conseil des Droits de l’Homme des nations unies, le Sénégal a présenté hier lundi 22 janvier 2022 à Genève, son 4 -ème rapport national sur la situation des droits de l’homme.
DROITS DE L’HOMME – Madame Aissata Tall Sall garde des sceaux, ministre de la Justice a conduit la délégation Sénégalaise comprenant les représentants des départements ministériels concernés.
Selon nos confrères de “pressafrik” lors de ce conseil, Madame Sall a souligné que le Sénégal connait des avancées dans le domaine des droits des femmes, en particulier les droits politiques, avec la parité.
« Il y a des avancées notoires que le Sénégal a fait en matière de droits des femmes surtout des droits politiques par l’instauration de la parité. Le Sénégal a engagé une lutte légale pour la protection des femmes et surtout des jeunes filles en criminalisant le viol également l’autonomisation financiers des femmes à travers la DER/FJ », a-t-elle dit
À cela s’ajoute, la question de la protection de l’enfance, qu’elle a abordé : « le vote du code de l’enfant est imminent après des consultations approfondies avec différentes couches de la société ». Elle a évoqué l’engagement du Sénégal envers la couverture sanitaire universelle (CSU) pour garantir l’accès aux soins pour tous les citoyens.
Par ailleurs Aissata Tall Sall s’est orientée sur la question des libertés et des conditions carcérales, en assurant que le Sénégal travaille sur des solutions alternatives, comme avec les bracelets électroniques.
« En matière de surpeuplement ou de conditions carcérales avec l’observatoire national des prisons nous allons faire de telle sorte que nous puissions alléger la vie des détenus et des condamnés en prison. Le Sénégal y est et il s’est engagé résolument dans cette voix », a-t-elle déclaré
Maderpost / SGS (stagiaire)