Le député Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale, a souligné l’importance du rôle joué par l’Assemblée nationale dans le respect des droits de l’homme au Sénégal, reconnaissant que dans cette perspective les députés ont besoin d’un renforcement de capacités pour ‘’travailler convenablement’’ dans ce domaine.
ASSEMBLEE NATIONALE – « Les droits de l’homme sont d’une importance capitale. Le Sénégal est un pays où les droits humains sont respectés », a-t-il argué mardi à l’ouverture d’un atelier en ligne de l’Assemblée nationale consacré à cette question.
Le Sénégal est « un pays où l’institution parlementaire joue un rôle important dans ce sens, travaillant à la promotion des droits de l’homme, avec le vote de lois permettant au président de la République de les ratifier, allant dans le sens de la protection des droits des enfants et des femmes », a dit M. Mbow.
Cet atelier portait sur une « appropriation effective » de la problématique des droits de l’homme par l’Assemblée nationale, en vue d’une « meilleure promotion’ »
Abdou Mbow, représentant le président de l’Assemblée nationale à cette rencontre, est revenu sur la question des droits des femmes par exemple, affirmant que le Sénégal ‘’est l’un des rares pays à appliquer la parité intégrale entre hommes et femmes au sein de’’ son parlement.
Et « beaucoup d’efforts ont été faits » concernant la protection des droits des enfants et la protection de cette couche de la population « par la rééducation et l’éducation ».
« Cet atelier vise à renforcer les capacités des députés et la promotion des droits de l’homme au sein de l’institution parlementaire. Il va permettre aux élus de comprendre cet aspect qui est très complexe », a expliqué M. Mbow.
Selon lui, dans un contexte de crise sanitaire liée à la maladie à coronavirus, les députés ont davantage « besoin de renforcements de capacités afin de travailler convenablement » sur la question des droits de l’homme.
« Cet atelier est le fruit d’un long processus et une occasion d’aborder la question des droits de l’homme sous l’angle de son appropriation effective par les parlementaires en vue de sa meilleure promotion », a de son côté souligné Dieh Mandiaye Ba, la présidente de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l’Assemblée nationale.
Elle estime qu’une meilleure compréhension de la problématique des droits de l’homme « constitue une condition à sa pleine et entière réalisation ».
Ayiko Afouda, le chargé de projets à l’Union interparlementaire, a pour sa part rappelé le rôle de cet organe des Nations unies dans l’accompagnement de ses membres dans le cadre de l’exécution de leur mission de représentants du peuple et de « gardien des droits de l’homme ».
« Nous vous invitons à être vigilants et d’apporter des solutions à la situation actuelle, afin de répondre aux nombreux besoins des populations », a-t-il dit à l’adresse des députés sénégalais.
Maderpost / Aps