La journée de « ziar » dédiée à Cheikh Fodé Lamine Ndong a vécu. De tradition établie, elle est célébrée le dernier samedi de chaque mois de décembre à Diogane, une des îles du Saloum.
RELIGION – La première édition a eu lieu en 2012. Hormis ces deux années (2020-2021) marquées par le covid-19, les membres de la famille, épaulés par les inconditionnels, disciples et sympathisants du dit Cheikh ont rallié Diogane, l’île difficile d’accès en quête de pitance spirituelle. Ils ont été des centaines voire des milliers d’hommes, de femmes de tous âges et leurs provenances tout aussi diverses: Casamance, Kaolack, Dakar, Italie, États-Unis…
L’édition de cette année à été marquée par l’inauguration d’une mosquée qui jouxte le mausolée du Cheikh.
QUI EST CET HOMME?
A en croire le porte-parole de sa famille, l’ambassadeur Mafodé Ndong, l’homme serait Fodé Kaba Doumbouya à moins d’un miracle. Le plus surprenant dans cette histoire, la descendance de Fodé Kaba, à Bounkiling, semble approuver la version des Ndong.
Celle-ci n’a jamais disposé de tombe et a toujours soutenu la thèse de la disparition. Cependant, des concordances concernant des dates ainsi que des attitudes et aptitudes propres au personnage ont fini de créer un point de convergence.
Quant à la différence des patronymes (Ndong-Doumbouya), elle serait redevable à une interchangeabilité des noms de famille bien connue sous nos cieux et qui ont encore cours. Toujours est-il que nos historiens, tout compte fait, ont la balle dans leur camp. Ils ont le devoir de nous édifier sur cette affaire une bonne fois pour toutes.
Maderpost / Djibril Diop