Des sujets liés à la politique occupent largement la Une des quotidiens de ce vendredi 12 janvier 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Face à la presse hier, jeudi 11 janvier, les anciens candidats déclarés, Amanata Touré, Bougane Gueye Dany et Abdourahmane Diouf ont « clashé » le contrôle des parrainages mais sans manquer de se mettre en ordre de bataille pour déloger le régime en place à la présidentielle du 25 février 2024. Ce qui fait dire SudQuotidien après le contrôle de parrainages, « les recalés jouent la prolongation ». En revanche, contre les critiques sur le processus de vérification au conseil constitutionnel, la coalition « Benno Bokk Yakaar dénonce et condamne », relate Sud.
WalfQuotidien prolonge le débat avec les mises en garde de Bougane Gueye Dany, candidat recalé par le parrainage qui déclare : « je donnerai tout pour le départ définitif du régime hideux de Macky », argue-t-il.
Par contre, Bés Bi (le jour) s’interroge sur « les cas en jeu devant les 7 sages » au conseil constitutionnel. Parmi les 21 candidats qui ont passé l’étape du parrainage, d’après la parution, il y a trois (3) candidats dont les dossiers retiennent l’attention : « Karim Wade sur son amende de 138 milliards et sa double nationalité, Khalifa Sall qui a pourtant payé son amende et Bassirou Diomaye Faye, un candidat en prison pour les mêmes chefs d’inculpation contre son mentor, Ousmane Sonko », remarque-t-il.
L’Observateur requiert l’avis de plusieurs observateurs qui décryptent les atouts et faiblesses du candidat à la présidentielle 2024, « Habib Sy, étude de valeur d’un joker ». Selon le journaliste analyste politique, Babacar Dione, « il (Habib Sy) n’a pas l’envergure nationale qu’il faut pour porter le projet Pastef et gagner une élection ». Son homologue Assane Samb en rajoute : « être porté par un mouvement solide aussi bien au niveau interne qu’au niveau international est le plus grand atouts de Habib Sy », dit-il avant de préciser qu’« il ne va pas faire l’unanimité au sein des patriotes pour incarner cette rupture ».
Le quotidien national transfert le débat à la visite de deux jours, du président de la République, Macky Sall à Nouakchott (Mauritanie) sur invitation de Son homologue, Ould El-Ghazouani. « Une relation si particulière », sous le magistère des deux Chefs d’Etat, elle se caractérise par une intensité et un niveau de confiance sans précédent, informe le Soleil.
Outre, Libération reste préoccupé par « les dessous d’une nouvelle saisie record » de contrefaçon de billets de Banque ayant cours légal. « Détenteur en Mauritanie d’une contrevaleur de 3 millions d’euros, le commerçant Alousseynou Niane âgé de 63 ans était venu à Dakar pour laver la moitié en guise de test », renseigne la publication qui révèle qu’« il (Alousseynou Niane) a été arrêté en flagrant délit par la brigade de recherches en même temps que ses « laveurs », dit-il.
Entre temps, « le Forum civil tape du poing sur la table », concernant les litiges d’intérêt en matière fiscale et extractive, signale Les Echos. En effet, « Birahim Seck et Cie veulent la lumière sur les 150 milliards de SGO (Société Sabodala Gold Opérations) et les 120 milliards de Barrick Gold ». De plus, « les arrangements fiscaux dénoncés », souffle le journal qui dans un autre sens, s’est déplace en Côte d’Ivoire à l’Hôtel de Yamoussoukro, « Immersion dans la tanière des Lions », dit-il. Le quotidien constate que « les chambres des joueurs indentifiables par leurs photos sur leurs balcons : les cadres au dernier étape, les jeunes en bas… », en plus, « le branding sénégalais fait jaser les camerounais, Augustin Senghor ébahi par la décoration et souhaite un peu plus de confort », tandis que, « les sénégalais de Yakro, optimistes, sonnent la mobilisation », rapporte-t-il.
« Faut-il craindre le syndrome de Bata ? », en cette CAN Cote d’Ivoire 2024 (13 janvier-11 février), se demande Stades quotidien, soulignant que le Sénégal est logé dans une poule de feu où, les « Lions » doivent « éviter les mauvaises surprises, comme c’était le cas lors de la campagne de 2012 à Bata, en Guinée équatoriale », lance-t-il.
Maderpost