De nombreux chefs d’Etat ne seront pas présents au second sommet Russie-Afrique qui aura lieu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg.
RUSSIE-AFRIQUE – 49 délégations africaines ont confirmé leur participation, dont environ la moitié seront représentées par leur chef d’État ou de gouvernement, a déclaré le diplomate russe Alexander Polyakov.
Un chiffre bien loin de ce qu’espérait le patron du Kremlin.
Selon LSI Afrique, 38 des 54 pays africains n’ont pas envoyé leurs dirigeants au sommet. Seuls 16 pays seront représentés au niveau des chefs d’État, a déclaré mardi le conseiller présidentiel Yuri Ushakov.
Dix autres États africains ont envoyé leurs Premiers ministres au sommet de Saint-Pétersbourg. Près de la moitié des participants au sommet ont envoyé des délégations de niveau inférieur : 16 d’entre elles sont dirigées par des vice-premiers ministres et des ministres, et cinq par de simples ambassadeurs. Cinq États africains ont refusé de participer au sommet.
« Pratiquement tous les États africains ont été soumis à une pression sans précédent de la part des États-Unis. Les ambassades françaises n’ont pas été inactives (…) et d’autres missions occidentales tentent d’empêcher ce sommet d’avoir lieu », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Pourtant cette nouvelle rencontre ambitionne de renforcer les partenariats dans les domaines politique, sécuritaire, économique, scientifique ou bien encore culturel.
Mardi, le Kremlin a accusé l’Occident, et en particulier les États-Unis, de tenter de saboter l’événement sommet Russie-Afrique en faisant pression sur les pays africains pour qu’ils n’y participent pas.
Le sommet, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg jeudi et vendredi, verra la participation du président Vladimir Poutine, qui devrait avoir des entretiens individuels intensifs avec les dirigeants africains, portant sur des sujets aussi variés que le commerce, la sécurité, les ventes d’armes et l’approvisionnement en céréales.
L’événement, qui devrait donner lieu à la signature de plusieurs accords, fait suite au premier sommet Russie-Afrique organisé par Moscou en 2019 et s’inscrit dans le cadre d’une campagne concertée d’influence et d’affaires sur un continent où les mercenaires du groupe russe Wagner restent actifs malgré une mutinerie avortée dans leur pays le mois dernier.
Maderpost / Lsi Afrique