Le Fond monétaire international (Fmi) a livré, face à la presse, hier, ses résultats sur les estimations préliminaires de la croissance économique du Sénégal. Selon L’Observateur, elle était de 4% en 2022 et devrait s’accélère en 2023. L’AS renseigne qu’elle devrait atteindre de 8% en 2023.
FMI – Les perspectives économiques du Sénégal s’annoncent toujours bonnes en 2023. Selon Gamayel Edward, chef de mission du Fmi, en visite au Sénégal depuis le 8 au 14 mars dernier, le Sénégal pourrait connaitre un taux de croissance de 8%. « Si la production gazière et pétrolière a lieu à la fin de de 2023, on estime la croissance autour de 8%. Par contre, si les premières recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz sont attendues en 2024, la croissance risque de tourner autour de 5,3% cette année », a-t-il indiqué.
Les conclusions indiquent également que l’économie sénégalaise a connu un ralentissement en 2022, plus marqué que prévu, avec une croissance du produit intérieur brut (Pib) réel désormais estimée à environ 4% au lieu de 4,7% projeté.
Selon les missionnaires du Fmi, ceci s’explique par une campagne agricole mois favorable et d’une contraction de la production industrielle. La production agricole a traversé des zones de turbulences, une pluviométrie excédentaire mais mal répartie serait à l’origine d’une forte baisse de la production d’arachide.
En outre, poursuit L’Observateur, l’inflation a atteint 9,7% en 2022, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie, à cause de la flambée des prix des denrées alimentaires. Le gouvernement, dans cette optique d’alléger la souffrance des ménages, avait annoncé 15 mesures. En dépit de ces efforts et du dispositif de contrôle mis en place par le truchement du ministère du commerce, la cherté de la vie ronge plus que jamais les populations, avec une hausse des prix injustifiée.
Un autre facteur qui explique cette inflation est lié aux recettes fiscales inférieures aux prévisions, tandis que les dépenses courantes ont dépassé l’objectif fixé en raison de l’augmentation de la masse salariale de l’administration publique. Aussi, les subventions à l’énergie ont aussi atteint un niveau record de 692 milliards de F Cfa (4% du Pib).
Maderpost / Mamadou Ba