La chaîne cryptée française, Canal+, a lancé avant-hier, sa nouvelle plateforme, Digital Factory, son laboratoire numérique africain. Ce projet sera un espace de créativité digitale et le fer de lance de tous les projets numériques de la chaîne en Afrique, informe Le Soleil.
MEDIA – Canal+ a lancé, mardi 14 février, sa nouvelle plateforme numérique Digitale Factory, à Dakar. C’était en marge de la projection du match-aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions Uefa qui opposait le Psg au Bayern de Munich (0-1), dans un hôtel de la place.
Ce projet a pour but d’être un laboratoire de créativité digitale africaine et va s’occuper de toutes les initiatives digitales dans le continent et même au-delà.
L’équipe de ce laboratoire multimédia sera basée à Dakar et va être constituée de graphistes, de créateurs digitaux, de community managers originaires de toute l’Afrique. Les responsables de Canal+ louent cette initiative inédite et innovante en Afrique qui s’attache trois principales ambitions.
D’abord, il s’agira d’identifier et/ou de produire des contenus digitaux qui devront faire de la chaîne cryptée la première application africaine de contenus. Parallèlement à cet objectif, Digital Factory fera des propositions de Replay des chaînes locales africaines afin de les soutenir dans la digitalisation de leurs programmes et leur disponibilité à tous les abonnés de l’application Canal+.
La deuxième mission, écrit Le Soleil, est d’enrichir les contenus digitaux proposés dans le nouveau décodeur connecté de Canal+ (déjà disponible en Côte d’Ivoire et au Gabon et qui sera lancé sur le reste de l’Afrique d’ici la fin de l’année).
Enfin poursuit, le journal, Digital Factory travaillera à renforcer l’animation des réseaux sociaux de Canal+ avec ses 25 millions de followers en Afrique dans le but de développer une proximité certaine avec son audience digitale africaine.
Pour le Directeur commercial et marketing de Canal+ International, Yassine Bouzoubaa, Canal+ confirme son ancrage en Afrique à travers ce projet.
Sur le choix de Dakar, Mr Bouzoubaa affirme : « nous sommes ici dans un environnement qui commence à être assez digitalisé et numérique avec un accès internet important et des internautes qui reçoivent un haut débit, bref, l’environnement est propice avec des influenceurs très présents et des producteurs qui proposent de super beaux projets ».
Maderpost / Mamadou Ba