Suite à plusieurs différents qui ont opposé salariés et direction, la situation chez Google en 2020 s’est fortement dégradée au point d’instaurer une instance pour défendre le personnel.
GOOGLE – « Don’t be evil », « ne soyez pas malveillant » est, depuis la naissance de Google, son slogan informel, et d’ajouter « si vous constatez quelque chose d’incorrect, dites-le ». Mais c’était il y a 20 ans. Depuis, les salariés de Google ne sont plus autorisés à prendre la parole chaque semaine et ne peuvent plus consulter de documents sans autorisation.
Le fleuron de la tech s’est éloigné de son pilier identitaire. Et c’est précisément pour avoir osé rappeler à ses dirigeants sa devise que quatre salariés ont été licenciés fin 2019. Depuis rien ne va plus à la firme de Mountain View, les divergences sont devenues monnaie courante, avec comme point d’orgue le licenciement en décembre d’une chercheuse noire travaillant sur les questions d’éthique en lien avec l’intelligence artificielle.
La direction a tenté par différents moyens de décourager toutes initiatives syndicales, en offrant entre autres d’importantes rémunérations. Mais en vain…
Aujourd’hui, avec leur syndicat, les salariés du groupe veulent aller au-delà des questions salariales et de conditions de travail. Face aux énormes profits engrangés par Google, le syndicat entend promouvoir la justice sociale, économique, environnementale, et lutter contre le harcèlement sexuel et les discriminations.
C’est un choc culturel pour Google. Dans une tribune publiée dans le New York Times deux des fondateurs affirment vouloir revenir à leur devise initiale.
Maderpost / Rfi