Les mises en garde du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, sont tombées dans l’oreille d’un sourd, l’association des financements du transport urbain (AFTU) a mis à exécution sa menace d’augmenter les prix tarifaires.
TRANSPORT – Trouvés au garage de Ngor, les chauffeurs et receveurs des lignes 35, 36, 49, entre autres nous confirment qu’ils ont mis en application la mesure prise par l’association du financement des transports urbains (Aftu) pour faire face à la hausse du carburant, même si la mesure n’est pas effective pour toutes les lignes. Ces agents du transport urbain expliquent les raisons d’une telle mesure.
« Le carburant est cher, si on n’augmente pas le prix des tarifs on ne va pas s’en sortir. On travaille presque à la perte. Le gouvernement doit travailler à diminuer le prix du carburant », déclare Abdou Gueye receveur.
« Effectivement, on a revu à la hausse les prix tarifaires de tata parce que le carburant est trop cher, on paie plus que ce qu’on payait pour le carburant. C’est tout à fait normal que cette hausse se répercute sur les prix des tarifs sinon on ne va pas s’en sortir. Je trouve la hausse normale », renchérit Mamadou Djiggeul, chauffeur au garage de Ngor.
Djiby Diop, receveur aborde dans le même sens et trouve que cette décision de l’Aftu se justifie par la hausse du carburant.
Ces travailleurs interpellent, par ailleurs, l’Aftu pour l’obtention de contrat de travail car ils estiment qu’il est tout à fait anormal de travailler pendant des années sans contrat. Quant à la baisse des tarifs du transport urbains, ces chauffeurs et receveurs appellent l’Aftu et le Gouvernement à travailler de pair pour la recherche de solution durable.
Maderpost / Mamadou Ba