L’Etat du Sénégal travaille à maintenir les prix à la consommation à leur niveau actuel ou à ce qu’ils n’augmentent pas, dans un contexte où “tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix”, a précisé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Diop.
CONSOMMATIONS – “D’abord, je tiens à préciser que nous ne travaillons pas à faire baisser les prix, mais faire simple afin de les maintenir comme ils sont actuellement, ou en tout cas faire de sorte qu’ils n’augmentent pas”, a-t-il avancé au cours d’une conférence de presse qu’il coanimait avec sa collègue Aminata Assome Diatta (Commerce et Petites et moyennes entreprises).
“Ce qui se passe, c’est que la situation du monde actuel est extrêmement difficile. Aujourd’hui, tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix”, a fait valoir Abdoulaye Daouda Diallo, lors de ce face-à-face avec les journalistes portant sur les mesures prises par les pouvoirs publics relativement à la situation des prix au Sénégal.
Selon le ministre des Finances et du Budget, dans le cadre des importations, “il y a un renchérissement du fuel, ce qui fait que le prix du fret a fortement augmenté’’, et “certains importateurs ont même répercuté cela sur les prix, les multipliant par trois ou quatre”.
A l’en croire, cela justifie le fait que le chef de l’Etat, “soucieux de la protection des ménages sénégalais”, a pris la décision de supprimer la taxe conjoncturelle à l’importation (TCI).
La situation actuelle est “exceptionnelle”, juge pour sa part la ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta.
“Nous faisons face actuellement à une situation conjoncturelle qui est liée au marché international avec ses perturbations qui se font sentir dans d’autres pays comme le nôtre”, a souligné Mme Diatta, assurant que les mesures prises par le gouvernement du Sénégal vont avoir des impacts sur l’évolution du marché.
Elles vont en premier se traduire par “le respect des prix homologués, c’est-à-dire pousser les commerçants à vendre les produits à des prix indiqués”, note la ministre du Commerce.
Aminata Assome Diatta se dit convaincue que pour le sucre par exemple, “on ne va pas dépasser 625 le kilogramme, et cela grâce à la suppression de la TCI”, la taxe conjoncturelle à l’importation.
Maderpost / Aps