Le choix d’un candidat consensuel s’annonce de plus en plus difficile pour le chef de l’Etat. Les candidatures à la candidature pour l’élection présidentielle de février 2024 ne se comptent plus dans les rangs de Benno bokk yaakaar (Bby). En plus de celles qui ont déjà suscité de nombreuses controverses, Samba Ndiaye vient rallonger cette longue liste de potentiels candidats qui veulent représenter Bby à l’élection présidentielle.
PRESIDENTIELLE 2024 – « Je suis le candidat le mieux placé pour développer le Sénégal. J’en ai la connaissance, la compétence et le savoir-faire », a dit l’ancien maire de Ndoffane, ce samedi, lors de la cérémonie de lancement officiel de son parti Mdis (Mouvement pour le développement intégral du Sénégal. Une conviction fondée sur ses réalisations à la tête de la commune de Ndoffane (12 ans), de la Senelec et de la Sirn.
Pour M. Ndiaye, « on n’arrive pas au pouvoir par la force ». Et faire de la politique « requiert de la ruse et de la stratégie », a-t-il indiqué en demandant à ses militants de se tenir prêts pour la Présidentielle de février 2024.
L’actuel Directeur général des Grands Trains du Sénégal dit aussi avoir des projets pour le pays, couchés dans son livre-programme, « Les sillons du Sénégal ». Parmi ceux-ci figure en bonne place l’agriculture, sur laquelle il compte pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le pays. « Je vais créer 1000 fermes et je vais employer dans chacune 120 personnes, ce qui fait un total d’emplois de 120 000 », a-t-il promis.
A l’en croire, cette agriculture sera aussi portée par des jeunes qui seront rémunérés. Une manière d’absorber le taux de chômage dans le pays, qui oblige les jeunes à prendre des pirogues pour s’adonner à l’émigration irrégulière.
Le leader du Mdis, Samba Ndiaye, promet dans son programme de changer l’habitat rural en créant une banque de l’habitat rural.
Le candidat à la candidature pour l’élection présidentielle promet en outre un Sénégal de tous et un Sénégal pour tous. Et pour ce faire, il appelle les Sénégalais à adhérer au Mdis et à se mobiliser autour de sa personne. Le développement du Sénégal est loin d’être une utopie pour lui.
«Nous avons des ressources humaines qualifiées capables de porter notre développement », a-t-il rassuré. Mais le meilleur moyen de changer le pays, c’est de cultiver la paix. Il promet de s’y employer pour construire la paix dans le pays.
Son espoir repose sur le Mdis, qui a été porté sur les fonts baptismaux le 27 mai 2015 en tant que mouvement et qui a grandi pour devenir de manière officielle, ce samedi, un parti politique sur lequel il compte s’appuyer pour diriger le pays.
Maderpost / Le quotidien.sn