Avec l’entrée en vigueur de la loi sur l’interdiction des sachets plastiques lundi le 20 Avril, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a concédé un assouplissement de la loi dans ce contexte de COVID-19.
PLASTIQUE – Toutefois, il est rassurant selon l’organisation internationale, de noter qu’à la suite de la décision de février du Sénégal, d’interdire les sachets d’eau et gobelets en plastique, 15 ministres de la protection de l’environnement de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ont également convenu d’interdire l’importation, la production et la commercialisation d’emballages en plastique dans la région d’ici 2025.
“Il est encourageant de constater que, malgré la pandémie actuelle de Covid-19, des progrès dans le cadre de la réduction des plastiques à usage unique sont observés au Sénégal, même s’il faut reconnaître que des limitations notoires en termes de mise en œuvre intégrale de l’interdiction sont notées suite à la déclaration du samedi 18 Avril faite par le ministre de l’Environnement et du développement durable.”
L’interdiction des plastiques à usage unique nous incite à repenser nos villes, nos communautés et nos océans sans plastique. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement devrait travailler avec les fabricants et les détaillants de l’industrie du plastique pour créer des alternatives durables et progressivement éliminer les plastiques à usage unique”, a déclaré Awa Traoré, chargée de campagne pour les océans chez Greenpeace Afrique enfin.
Greenpeace Afrique a salué la mise en œuvre de l’interdiction comme un pas dans la bonne direction pour lutter contre la crise de la pollution par les plastiques.
Greenpeace Afrique, qui mène une campagne au Sénégal contre les plastiques à usage unique, rappelle toutefois la nécessité d’étendre le champ d’application de la loi de 2015 contre les sachets plastiques de faible micronnage vers une interdiction complète de tous les plastiques à usage unique.
Maderpost / Dakaractu
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