40% des sols de l’Afrique sont dégradés d’après l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Fao). Le continent noir est le plus touché par ce phénomène qui n’épargne aucune partie du monde.
ENVIRONNEMENT – La journée mondiale des sols a été célébrée, hier, au Sénégal à travers un wébinaire sur le thème : « Maintenons les sols vivants, protégeons la biodiversité des sols ». La célébration de cet évènement est une occasion pour attirer l’attention sur l’importance des sols pour la vie de tout être sur terre. Le quotidien national Le Soleil nous livre les grandes lignes de ce wébinaire.
La dégradation des sols et la perte de biodiversité constituent des défis majeurs pour les régions arides. Ainsi, l’Afrique reste le continent le plus touché par ces phénomènes surtout l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, si l’on en croit à la Fao qui affirme : « actuellement, 40% des sols africains sont dégradés par l’érosion, la salinisation, le compactage, l’acidification, la pollution chimique et l’épuisement des macro et micro nutriments sans compter la baisse de la matière organique et de l’activité biologique du sol ». Le continent africain reste le plus exposé, poursuit la même source avec « environ 45% du continent touchés par la désertification, dont 55% courent un risque entre élevé et très élevé de dégradation supplémentaire ». La Fao estime également que 52% des terres utilisées pour l’agriculture sont modérément ou sévèrement affectées par la dégradation des sols et 10% gravement dégradées.
La dégradation des terres affecte 1,5 milliard de personnes au niveau mondial et touche quelque 1,9 milliars d’hectares de terres dans le monde.
Maderpost / Mamadou Ba